vendredi 3 juin 2016

BPB 2016 Partie 1

28 de maig de 2016. Ça y est, nous y sommes ! Le jour se lève sur le vélodrome d'Horta. 115 cyclos au départ sur les 122 inscrits.

Je recroise Toni et Manolo rencontrés sur le Paris-Brest-Paris. Nous roulerons souvent avec Toni, en revanche Manolo est parti comme une flèche et est arrivé bien avant nous.
                             Toni                                                                       Manolo
Mes deux compagnons de route : Adrià et Manuel. (photos Àlex Roca Ramon)
Nous passons les uns après les autres pour faire pointer notre carte de route. Heure de départ pour notre trio : 06h20.

Adrià est équipé d'une GoPro fixée au guidon. Voici la vidéo du départ jusqu'au premier contrôle à Pineda de mar :

Après une boucle par Montornès del Vallès, nous rejoignons la côte où nous empruntons la Nationale en direction du nord.
Je pointe à 8h57 au premier contrôle de Pineda de Mar, km 74. Nous avons donc roulé à 28 km/h de moyenne. Rapide ravitaillement, et nous repartons, toujours groupé à un bon nombre.
Nous quittons la Nationale pour emprunter la route de la Costa Brava. Nous traversons la ville balnéaire de Lloret.
La route qui longe la Costa Brava est très belle et sinueuse, mais le temps est toujours bien couvert, alors pas de photos de carte postale...
A défaut on se prend en photo (gràcies Jordi per la foto!) et toujours en vidéo grâce à Adrià :


Nous arrivons à Castell d'Aro, km 128, (2ème point de contrôle) à 11h20. Deuxième contrôle et donc deuxième ravitaillement. Une chose est sûre, nous ne mourrons pas de faim sur ce brevet !
Le peloton repart. Nous contournons Girona et continuons vers le N-O.
Au fur et à mesure le paysage se fait plus montagneux.
Enfin le soleil ! Cela fait du bien, même si le temps couvert et pas trop chaud que nous avons eu depuis le départ est plutôt favorable au cyclisme.
Depuis que le parcours se fait plus accidenté, je marque des signes de fatigue. Je manque de souffle dans les montée et la digestion du dernier ravitaillement a du mal à passer. Je me dis aussi que je n'ai pas assez roulé ces derniers temps. Dix jours sans vélo avant le départ à cause d'une bonne crève. Dans le col de Condreu je ralentis sérieusement le rythme, mes deux compagnons m'attendent. Nous n'avons parcouru que 200 km et il nous reste 5000 mètres de dénivelé, j'espère ne pas trop les retarder...

Nous roulons à nouveau en groupe avec des cyclos qui nous ont rejoints dans la montée.

Après Sant Esteve d'en Bas, nous accélérons la cadence pour rejoindre Olot.
 Olot, km 229, troisième contrôle où nous pointons à 15h55.
Sur les derniers kilomètres, j'ai discuté avec Susana (au centre de la photo) une Barcelonaise originaire de Galice qui parle un français impeccable. Elle a commencé récemment la longue distance et envisage de faire le Paris-Brest-Paris.
Après une bonne pause nous repartons sous un ciel à nouveau couvert sur la région de la Garrotxa.
Nous allons monter pendant 40 km jusqu'au col d'Ares. Je suis toujours à la peine et je me demande comment je vais faire pour passer les difficultés pyrénéennes. Gros moment de doute pour moi. Je suis ennuyé de ralentir Manuel et Adrià. Nous nous éloignons du timing envisagé et je leur propose de partir devant. Je trouverais bien un autre groupe derrière pour continuer.
Pour eux les choses sont claires : il n'en n'est pas question. On est parti ensemble, on continue ensemble.
Merci à mes deux anges gardiens de m'avoir soutenu dans ce passage difficile !
Nous scrutons la montagne avec inquiétude. L'orage arrive...
Nous sommes maintenant sous la pluie. Nous passons les communes de Sant Pau de Seguries et Camprodon. Objectif : le col d'Ares.
A mesure que nous prenons de l'altitude, toujours à allure réduite à cause de ma petite forme, la température chute. Une averse de grêle n'arrange pas les choses...
C'est complètement trempés et refroidis que nous arrivons au col d'Ares, à 1500 m d'altitude. Nous nous abritons tant bien que mal de la pluie et du vent. Nous nous habillons et tentons de nous réchauffer un peu. Certains ont choisi le confort d'être suivi par une voiture...
Les cyclos passent le col les uns après les autres et redescendent côté français.
Nous, nous attendons que l'orage passe et que le soleil revienne. Et même l'arc en ciel !
Le soleil réchauffe un peu, le corps et le moral.
Le seul participant en vélo couché passe tranquillement et s'engage dans une belle descente.
Belle descente en effet, d'une vingtaine de kilomètres, qui va finir de nous refroidir complètement. Manuel a les doigts gelés, il a du mal à tenir le guidon. Moi aussi, à cause des frissons, j'ai du mal à rouler droit...

2 commentaires:

  1. Ca donne envie ! L'ambiance avait l'air bonne et l'organisation nickel. Les descentes filmées sont assez impressionnantes. Pas trop de voitures quand même ? A bientôt !

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    1. Je recommande le BPB à tous les amateurs de longues distance ! C'est vrai qu'on s'est bien amusé dans les descentes... On a eu un peu de circulation sur les grosses routes mais dans l'ensemble les automobilistes espagnols sont très respectueux et bien moins énervés que dans le sud de la France !
      à bientôt ! ta préparation pour le douze-cents se passe bien ?

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