dimanche 14 septembre 2014

Trois cyclos sur les pas de Stevenson

La belle idée qu'a eu Georges de nous proposer à Guy et à moi cette randonnée cyclotouriste ! Bonne humeur, temps idéal et le plaisir de rouler ensemble à travers ces paysages magnifiques ! Au programme de ce premier week-end de septembre une randonnée d'environs 270km en suivant de près l'itinéraire emprunté par Robert Louis Stevenson en 1878.


Il est 8h à peine passées lorsque nous arrivons Guy et moi aux Baraques, où nous attend Georges.
Nous passons par Solignac et Chadron pour rejoindre Le Monastier/Gazeille, point de départ du GR70 que nous allons suivre au plus près mais par les (petites, voire très petites) routes.
Devant la chapelle du Monastier.
St-Martin-de-Fugères, puis Goudet, Ussel, Costaros et le Bouchet-St-Nicolas, où nous faisons halte devant la statue sculptée dans un tronc de Stevenson et son ânesse.
Ensuite de petites routes, où nous croisons le GR 70, nous mènent par de jolis et agréables détours à Langogne en passant par Pradelles. Il est temps de nous restaurer. Nous choisissons une terrasse de café pour manger nos sandwichs. Précisons que pour Georges le sandwich ne fait qu'accompagner le plat de pâtes qu'il a emporté !
Au programme de l'après-midi, Rocles, Cheylard-l’Évêque, Luc, la Bastide-Puylaurent... Aux environs de Chasseradès, nous nous arrêtons pour boire un verre (photo de droite à ne pas confondre avec la photo de gauche). ça faisait longtemps !
C'est pas tout ça, faudrait peut-être songer à grimper un col. Aujourd'hui ce sera la montagne du Goulet.
 Une ascension qui semble ravir Guy.
Encore un p'tit effort !

Descente vers le Bleymard.

Il pousse bien du blé au Bleymard.
Notre étape du soir est à l'auberge du moulin de la Roussette au Mas d'Orcières. Une bonne adresse : un accueil sympathique et chaleureux de la patronne et un repas de qualité et copieux cuisiné par le patron. Je retiendrai aussi que nous n'avons pas manqué de lavabos :
Dimanche matin, avant le départ, l'épouse de Georges qui nous a rejoints en voiture la veille, nous prend en photo devant l'auberge.
Nous commençons la journée par l'ascension du Mt Lozère.
 Au col de Finiels (1541m).
 Descente parmi le chaos granitique.
Au Pont-de-Monvert je fais tamponner ma carte des BPF. Comme c'était le premier, il ne m'en reste plus que 533...
 
Très jolie route pour rejoindre Florac.
Nous empruntons ensuite la N106 jusqu'au col de Jalcreste. Là nous bifurquons en direction de St Germain-de-Calberte. C'est dans ce paysage typiquement cévenol, à l'ombre d'un chataignier, que nous pique-niquons avec Anne-Marie qui nous fait l'assistance en voiture. Un grand merci à elle !
Nous longeons le Gardon de Mialet jusqu'à St Jean du Gard.
Ici s'était terminé le voyage de Stevenson avec Modestine son ânesse. Nous, nous repartons pour quelques kilomètres encore. Après avoir franchi le pont des Abarines, nous attaquons l'ascension du col d'Uglas. 
Une très jolie grimpette sur une toute petite route. Il fait vraiment chaud, mais ça fait du bien de se sentir en été !
Nous passons à St Paul la Coste puis nous stoppons à l'entrée de Cendras pour charger les vélos sur la voiture et rentrer sur le Puy. Pour conclure je ne dirai qu'une chose : Vive le cyclotourisme !

Et pour finir une citation de Stevenson extraite de son Voyage avec un âne dans les Cévennes :
Quant à moi, je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L’important est de bouger, d’éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants. Hélas ! tandis que nous avançons dans l’existence et sommes plus préoccupés de nos petits égoïsmes, même un jour de congé est une chose qui requiert de la peine. Toutefois, un ballot à maintenir sur un bât contre un coup de vent venu du nord glacial n’est point une activité de qualité, mais elle n’en contribue pas moins à occuper et à former le caractère. Et lorsque le présent montre tant d’exigences, qui peut se soucier du futur ?

1 commentaire:

  1. Voilà bien longtemps que je n'avais pas fait une petite visite ici. Et c'est un plaisir de vous retrouver sur les traces de Stevenson ! Lors de mon retour de la Flèche Vélocio vers l'Aveyron, j'avais croisé ce chemin. La citation de Stevenson correspond à une certaine façon de faire... du vélo. Prendre le temps... Lever la tête pour regarder... S'arrêter pour discuter ou pour ne rien dire, simplement pour le plaisir d'être là, au bord de la route, ici et maintenant ! VIVE LE VELO !
    Et à bientôt sur la route.

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